Syndicats : la loi de la rue (2e partie)

Service minimum : solutions aux grèves sauvages?

Droit de grève

Cet article est la suite de l’article ‘Syndicat : la loi de la rue (1e partie)’ publié précédemment sur ce même blog… Bonne lecture!

Nous avons pu découvrir, dans la première partie de cet article, les origines du syndicalisme et sa représentativité actuelle, en Belgique et France. Poursuivons notre analyse… Les syndicats ont-ils aujourd’hui trop de pouvoir? Sont-ils juridiquement surprotégés? Les combats sont-ils les mêmes, hors Europe? Et qu’en est-il du service minimum? En quoi consiste-t-il? Sa mise en place est-elle réaliste en Belgique?

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Syndicat : la loi de la rue (1e partie)

Manifestation : barrage filtrant de la FGTB et la CSC à Namur

Barrage filtrant à l'entrée de Namur

« Suite à un arrêt de travail du personnel SNCB, la circulation des trains est interrompue… »

Les grèves immobilisent à nouveau le pays et on s’inquiétera de savoir si ce n’est pas le début d’une longue série. En effet, les syndicats belges se refusent d’accepter, sans faire entendre leur point de vue, les réformes nécessaires à la sauvegarde du système social belge. Et l’éternelle question du fond et de la forme fait à nouveau débat… Peut-on se permettre d’immobiliser contre son gré, et parfois sans préavis, la moitié d’un pays? Peut-on empêcher des personnes de se rendre sur leur lieu de travail, quand bien même la cause serait pertinente? Tentons de comprendre un peu plus les tenants et aboutissants du syndicalisme…

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Manifestation, le choix de la dignité

Manifestations à Bruxelles - casseur et pillage

Manifestations congolaise à Bruxelles

Tous les moyens sont-ils permis pour faire passer un message, aussi pertinent soit-il? C’est une question qu’on est en droit de se poser après la fin d’année d’échauffourées qu’une partie de la communauté congolaise de Belgique nous a offerte, sur les pavés bruxellois. Pillages de magasins, voitures vandalisées ou brûlées, dégradations gratuites… Loin de moi l’idée de juger ici la pertinence de leurs actions ou de réfuter les exactions et autres manipulations électorales constatées au Congo, que du contraire. Mais est-ce vraiment le seul moyen de se faire entendre? Posons-nous simplement la question : jusqu’où peut-on aller au nom de la liberté d’expression?

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